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Alicament

La règlementation : une protection pour les consommateurs

alicament

© Luis Carlos Jiménez - Fotolia.com

Les alicaments étant parfois considérés comme des médicaments à part entière, ou presque, il est normal qu'ils soient réglementés pour protéger les consommateurs.
  1. La réglementation en vigueur
  2. Quelques exemples
  3. Et le futur ?

La réglementation en vigueur

En Europe, la règlementation interdit aux fabricants d’aliments fonctionnels de les présenter comme des produits permettant de soigner ou de prévenir des maladies ou des affections. Effectivement, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) demande à tous les industriels d’apporter des preuves scientifiques pour faire mention d’un bénéfice pour la santé. C’est au final la Commission Européenne qui décidera de la véracité de ce bénéfice ou non.

En France, 44 000 demandes d’allégation ont été déposées depuis l’existence de cette règlementation (2006), et seulement 4 200 dossiers ont été retenus.

Quelques exemples

Ferrero, dont la demande concernait l'apport en calcium de Kinder («Kinder, le chocolat qui aide à grandir»), a essuyé un refus. Refus également pour Ocean Spray et sa boisson aux cranberries qui promettait une diminution des infections urinaires. Ces produits (comme d'autres ayant subi le même refus) n’ont pas été retirés de la vente, mais les fabricants ne peuvent communiquer sur le bénéfice santé. Du côté des marques dont l’allégation a été acceptée, on trouve par exemple Unilever avec ses margarines Fruits d’or Proactiv: les stérols végétaux permettent de «réduire le mauvais cholestérol».

Et le futur ?

La réglementation n’est pas aussi stricte aux Etats-Unis ou au Japon puisque l’on voit apparaitre de plus en plus d’aliments « contre le cancer » ou de chewing-gums « contre le rhume ». Cependant, en France, cela a peu de chances d’arriver puisque les consommateurs refusent les discours trop médicalisés, qui ne leur donnent pas envie d’acheter le produit.

Pour exemple les chewing-gums sans sucre ont été reconnus comme aidant à « réduire/améliorer la sécheresse buccale » par l’EFSA... mais cela n’a encore jamais été utilisé par les marques.


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